Crossage au Borinage


Crossage au Borinage


Le crossage remonterait au Moyen-Âge, à un jeu nommé la chole. Il se pratiquait surtout dans le Sud de la Belgique et le Nord de la France. Au XVème siècle, les balles de bois furent remplacées par des balles de cuir contenant à l’intérieur des poils de veau. Mais à de nombreux endroits les balles de bois continuèrent à être utilisées jusqu’au XVIIème siècle. Au XVème siècle, apparaissent les crosses à tête de fer et de plomb, plus résistantes que celles à tête de bois. De nos jours, ce jeu est encore pratiqué très régulièrement dans la région. Il se joue à travers champs, après le temps des cultures, essentiellement d'octobre à mars. 



Aujourd’hui, la crosse est constituée d'un manche (le fût) le plus souvent en bois de hêtre terminé à l'une des extrémités par un "fer". Cette tête métallique possède deux parties : le plat qui frappe la soule lorsque celle-ci est bien placée sur le sol et le pic qui, par sa forme arquée, permet de sortir la soule des ornières ou la soulever plus haut. L'autre extrémité de la crosse forme la poignée (le manche). Autrefois en corde de chanvre, elle est aujourd'hui faite de lamelles de caoutchouc ou de cuir. La soule était faite de bois ; sa forme est ovale, de 45mm de grand axe et 40mm pour le petit. Plus récemment on a utilisé des balles en celluloïd ou encore en nylon.


Le but du jeu consiste à frapper la balle en un minimum de coups d'un point de départ jusqu'à un but. Aujourd'hui ce but est constitué d'une planche de 18 à 20cm de largeur, haute de 1m80 à 2m. Après trois coups frappés par un joueur, le joueur adverse va "dé-chouler". Il va frapper la balle pour l'éloigner du but ou la placer en position difficile pour le coup suivant. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire